En ce moment, j'ai un peu de mal à respecter la date de publication mais, pour me faire pardonner, je vous propose cette semaine deux interprétations de plein/vide (une photo de mon cru et une réalisée par ma compagne).
La première a été faite grâce à l'utilisation d'une bouteille d'un vin chilien que j'apprécie particulièrement : le gato negro (chat noir pour les non-hispanistes) et avec la complicité de la minette de mes voisins (que les fidèles du challenge reconnaîtront...).
La seconde photo vient illustrer la morale de cette histoire philosophique que je propose de découvrir :
Un jour, un professeur en charge de former ses élèves à la gestion du temps décida de réaliser une expérience.
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, il sortit un grand
vase qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit
plusieurs gros cailloux et les plaça délicatement, un par un, dans le
grand vase. Lorsque le vase fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut
impossible d’y ajouter une pierre supplémentaire, il leva les yeux vers
ses élèves et leur demanda :
« Est-ce que ce vase est plein ? »
Tous répondirent: « Oui. »
Il attendit quelques secondes et ajouta: « Vraiment ? » Alors, il se
pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de
graviers. Doucement, il versa des graviers sur les cailloux, puis secoua
légèrement le vase. Les graviers s’infiltrèrent entre les cailloux…
jusqu’au fond du vase. Le professeur leva à nouveau les yeux vers son
auditoire et réitéra sa question :
« Est-ce que ce vase est plein ? »
Ses élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit :
« Probablement pas !
- Bien ! », répondit le professeur.
Il se pencha de nouveau et, cette fois, sortit de sous la table un
sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le vase. Le sable
alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore
une fois, il redemanda : « Est-ce que ce vase est plein ? » Cette fois,
sans hésiter et en choeur, les élèves attentifs répondirent :
« Non !
- Bien ! », répondit le professeur.
Et il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot
jusqu’à ras bord. Le vieux professeur leva alors les yeux vers son
groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette
expérience ? » Un élève audacieux, songeant au sujet du cours, répondit :
« Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est
complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de
rendez-vous, plus de choses à faire. »
- Non, répondit le professeur. Ce n’est pas cela. La grande vérité
que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas
les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire
entrer tous, ensuite. »
Le vieux prof leur dit alors :
« Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre
famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ?
Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps ... ? Ou...
toute autre chose ? Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre
ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas
réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le
sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment
de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"
« Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (votre vie). »
D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir ma photo "vintage" et d'ici là n'oubliez pas de visiter les blogs des autres participants en vous rendant sur "bottes rouges".
Bon week-end.
Philippe